Il s'agit du déroulé d'un procès d'assises tel qu'il est perçu par un juré singulier. D'où une différenciation dans la mise en ondes entre l'apport d'informations nécessaires pour la compréhension du procès et le monologue intérieur de ce juré.
La réalisation est à la fois documentaire et fiction.
Documentaire parce qu'elle se base sur un procès réel et le témoignage d'un juré. Documentaire encore parce que suscitant la réflexion sur des faits de société. Fiction par contre puisqu'il s'agit d'une reconstruction post factum axée sur et rythmée par le récit qu’un juré particulier se fait de sa perception singulière (et parfois un petit peu fantasmatique) d’une expérience à nulle autre pareille.
Le décor sonore est volontairement dépouillé. Le but est d'inciter l'auditeur à réfléchir sur une série de thèmes abordés : avant tout l'adéquation de la procédure d'une cour d'assises dans l'exercice de la justice et (en fonction du crime jugé) l'inégalité cultuelle entre classes sociales, traversant l'intégration de l'immigration et une certaine homosexualité.  
juge sans lendemain

texte et réalisation : Marcel Xhaufflaire

dans le rôle du juré narrateur : Pietro Pizutti
voix off : Fanny Marcq
dans le rôle du Juge-président : Jean-Louis Leclercq
dans le rôle de l'accusé : Stéphane Boulch
et avec les voix de Francine Bohy, Laurence Brogniez, Éthel De Lame,  Carmelo Ianuzzo, André Salgado, Gérard Thomas et Serge Tillemans        

prise de son et mixage : Xavier Jacques
enregistré au studio Six et mixé au ùstudio Blue Room

une production de l'association "Le Crayon libre", 2000
avec le soutien du Fonds d'aide à la création radiophonique de la Communauté française de Belgique

Durée : 68’33”

avertissement

Bien que cette fiction soit basée sur un procès réel, toute ressemblance avec des individus existant ou ayant existé serait fortuitehttp://www.blueroom.be/shapeimage_2_link_0
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